Ile-de-France : baisse de 6,7 % de la mortalité routière en 2020

Avec la mise en place des deux confinements et l’instauration des couvre-feux sur le territoire pour lutter contre l’épidémie de Covid-19, les déplacements ont été fortement restreints en 2020. Cette baisse du trafic routier s’est accompagnée d’une baisse de la mortalité routière en France et en Ile-de-France. Toutefois, la diminution est moins importante en Ile-de-France (-6,7 %) qu’à l’échelle nationale (-21,4 %). Selon les données provisoires de l’ORSR (Observatoire Régional de Sécurité Routière), 249 personnes ont perdu la vie en 2020 sur les routes de la région contre 267 en 2019, soit 18 vies épargnées. Le nombre d’accidents corporels a diminué de 17,9 % (14 631 contre 17 829) et le nombre de blessés a baissé de 21,3 % (16 869 contre 21 426). En revanche, les blessés hospitalisés ont augmenté de 34,5 % (3 036 contre 2 258) avec 778 victimes supplémentaires en 2020. L’évolution de la mortalité routière n’est pas homogène entre les départements. Ainsi, malgré un trafic routier moins important qu’en 2019, elle a augmenté dans trois des huit départements de la région : dans le Val d’Oise, à Paris et dans l’Essonne. Dans le détail, on recense 24 décès dans le 95 (+2), 45 décès dans la capitale (+11) et 36 décès dans le 91 (+6). Au niveau régional, les automobilistes représentent 35 % des tués (88 décès), les conducteurs de deux-roues motorisés constituent 28 % des tués (70 décès), et les piétons ou EDP composent 27 % des tués (67 décès). Enfin, la part des tués chez les cyclistes ou EDP motorisés atteint 9 %. On observe une hausse de la mortalité routière chez deux catégories d’usagers : les cyclistes ou EDP motorisés (+ 6 tués) et les conducteurs de véhicules lourds (+1 tué). Concernant l’âge des victimes, la tranche 25-44 ans est celle qui comptent le plus de victimes (28 %), suivie des 45-64 ans (25 %) et des plus de 65 ans (21 %). Enfin, une victime sur cinq avait entre 18 et 24 ans.