Dossier – Que faire en cas d’accident ?

Avec la croissance du trafic, les risques d'être témoin direct d'un accident de la route augmentent. Que faire face à un accident ? Quel comportement adopter ? Y a-t-il des choses à ne pas faire ? Autant de questions que Centaure reprend point par point.

  • Vous êtes témoin d'un accident

    Votre premier réflexe doit être de vous arrêter, de ne pas paniquer et d'apprécier la situation dans son ensemble. Attention également au risque de suraccident (accident venant en aggraver un ou plusieurs précédents tel que les carambolages).

  • Vous êtes impliqué dans un accident

    Le fait de ne pas vous arrêter constituera un délit de fuite passible d'une amende de 30 000 € et de deux ans d'emprisonnement. Autant assumer ses actes. D'autant plus que les conséquences d'un délit de fuite aggraveront sensiblement la ou les sanctions prononcées à votre encontre.

  • Une règle à retenir : protéger, alerter et secourir !

    1ère étape : Protéger les lieux de l'accident afin d'éviter le suraccident :

  • mettre à l'abri les autres témoins ou les personnes valides (derrière la glissière de sécurité sur l'autoroute) ou sur le bas-côté de la route ;
  • signaler la zone d'accident avec un triangle de présignalisation placé à 200 m environ de l'accident ;
  • garer les véhicules correctement : ne pas les laisser en plein milieu de la chaussée, allumer les feux de détresse ;
  • couper le contact du ou des véhicule(s) accidentés ;
  • veiller à ce que personne ne fume sur la zone d'accident. Le risque incendie n'est jamais nul.

 2e étape : Alerter. Plus les secours arrivent vite, plus il sera possible de sauver des vies.

  • sur autoroute, utilisez les bornes d'appel d'urgence. Le téléphone portable, sur autoroute notamment, n'est pas une solution et complique souvent le travail des secours.
  • en dehors du réseau autoroutier, un seul numéro à retenir : le 112. Il s'agit d'un numéro d'appel d'urgence européen valable dans les États membres de l'Union européenne. Il concerne les cas d'accident, d'agression, ou encore toute autre situation de détresse.

 Votre message doit être simple et clair. Il doit préciser le lieu, le nombre et le type de véhicules impliqués (si un véhicule contenant des matières dangereuses est impliqué, communiquez les symboles de danger et les numéros figurant sur les plaques orange), le nombre et l'état des victimes, la position des blessés (intérieur ou extérieur des véhicules, personnes prisonnières du ou des véhicules).

 

Rappel : A titre indicatif, voici les numéros à retenir :

112 : le numéro d'urgence européen
15 : le SAMU, urgences médicales
18 : les pompiers
17 : la police

3e étape : Secourir. Les premiers gestes peuvent sauver en attendant les secours.

Si vous êtes titulaire d'un brevet de secourisme, commencez les gestes de premiers secours en cas d'accident corporel (placement des éventuels blessés en position latérale de sécurité, massage cardiaque, arrêt d'une hémorragie). Si vous n'êtes pas titulaire du brevet de secourisme, contentez-vous de couvrir les blessés, de leur apporter un réconfort moral avant l'arrivée des secours et de respecter quelques grands principes :

  • ne jamais déplacer un blessé, sauf en cas d'extrême urgence : risque de noyade, incendie ;
  • ne jamais enlever le casque d'un motard suite à un accident ;
  • ne pas enlever les vêtements d'une personne brûlée ;
  • ne jamais donner à boire à un blessé. 

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